Comment éviter le burn-out ?

Surmenage, stress, épuisement : le travail peut être la source de nombreuses souffrances. Découvrez 3 clés pour limiter les risques de burn out.

Surmenage, stress, épuisement émotionnel et physique :  le travail peut être la source de nombreuses souffrances chez l’individu bien au-delà de la sphère professionnelle. Mais l’environnement de travail ne devrait-il pas permettre aux individus de s’épanouir, de s’y sentir bien et même d’être heureux ? Dans cet article, je vous donne 3 clés qui vous permettront de mieux réagir face au stress et de combattre la souffrance au travail.

Sommaire

Les souffrances psychologiques, sources du mal être au travail

Le travail peut faire mal et être source de nombreuses souffrances :

  • Stress,
  • Conflits,
  • Harcèlement,
  • Addictions,
  • Épuisement,
  • Pensées suicidaires,
  • Burn-out…
Tous ces maux traduisent un véritable malaise de l’entreprise et un mal-être des employés. Mais en réalité c’est de la souffrance psychologique qu’il est question.  La souffrance au travail peut finir même par dégrader l’état de santé mentale d’une personne. Lorsqu’on interroge les employés sur les raisons de leur mal-être, ils l’explique par le stress au travail et se plaignent surtout de mauvaises conditions de travail, à savoir :
  • Une charge de travail ingérable et qui ne cesse d’augmenter qui génère fatigue et troubles physiques ;
  • Une pression psychologique due à la quantité de travail etnà la complexité des tâches ;
  • Des mauvaises relations avec les autres (patron, collègues,nclients…) souvent dues à des personnalités difficiles ;
  • L’absence de reconnaissance de la part de la hiérarchie…

La souffrance apparaît quand le bonheur est absent et la pression forte. La pression, ce sont aussi des contraintes de temps : des horaires très lourds et de plus en plus fluctuants, une intensité du travail qui en limite l’autonomie. De multiples enquêtes, en particulier par les comités « hygiène et sécurité », mettent en évidence également la multiplication des maladies professionnelles dues à l’intensification du travail.

Le stress : maladie des temps moderne

La nature du travail et de l ’emploi s’est modifiée avec le temps. Certaines personnes supportent mal les contraintes imposées par cette mutation, ne parviennent pas à s’adapter et vivent le changement comme une rupture. Tout va très vite dans le monde du travail. Nous sommes dans l’ère de la mondialisation. Les entreprises pour rester dans la course doivent proposer des prix de plus en plus bas, des produits de plus en plus innovants, des services de meilleures qualités, et tout cela dans l’urgence, en résistant à la pression concurrentielle pour ne pas disparaître. Ce qui pousse les employeurs à exiger de plus en plus de la part de leurs employés. On assiste alors à une montée du sentiment d ’iniquité, de ne pas être écouté et reconnu.

Ces changements se répercutent directement sur le personnel et impactent fortement la qualité de vie au travail des salariés. Le travail est devenu imprévisible. Pour près d’un tiers des travailleurs « ça va trop vite ». Certains de ces derniers peuvent se retrouver surmenés et sont ainsi plus sujets à l’épuisement émotionnel et à l’épuisement physique. L’entreprise ne sait pas encore bien gérer toutes les spécificités du fonctionnement humain et ses aspects émotionnels, dans toute leur complexité.

Vous êtes stressé, fatigué, débordé… ? Evaluez gratuitement votre niveau de stress grâce à notre test en ligne. Il vous permettra rapidement de faire le point sur votre situation.

Le rapport au travail : un facteur important dans l’épuisement professionnel

La manière dont nous nous impliquons dans le travail révèle aussi notre façon de faire face aux contraintes et aux changements. Certaines personnes ont un rapport particulier au travail. Souvent perfectionnistes, ces personnes investissent beaucoup dans leur travail, ne comptent pas les heures supplémentaires et construisent leur équilibre que par le travail. Et en dehors du travail, ils n’ont plus rien.

Ces mêmes personnes ont également beaucoup d’attentes vis-à-vis du travail, de la part de leurs employeurs et de leurs collègues, en termes de reconnaissance et de satisfaction. Chacun à sa propre perception et donne son propre sens au travail. Cette évolution se réajuste tout au long de son expérience en fonction de ses propres capacités d’amélioration. Le phénomène du stress et de souffrance au travail se banalise tellement, que l’on serait tenté de croire que c’est une finalité et qu’il n’y a pas grand-chose à faire. Ce qui accroît davantage le caractère individualisé et isolé de la relation au travail.

Avoir une meilleure qualité de vie au travail

On considère aujourd’hui que l’âge où l’on est le plus heureux est la première décennie de la retraite. On est plus heureux à 65 ans qu’à 20 ans, 30 ans ou 40 ans, car on a plus besoin d’aller au travail. Nous passons une grande partie de notre vie à travailler.  Les gens attendent le vendredi toute la semaine, l’été toute l’année, le bonheur toute leur vie… Mais au contraire nous devons devenir acteur de notre bien-être et améliorer notre qualité de vie au travail.

La situation de travail amène le professionnel à participer à une activité organisée, préalablement planifiée, de façon à atteindre un objectif commun. Certes, le salarié est libre, mais seulement en partie puisqu’il ne choisit pas ses propres contraintes ; celles-ci sont imposées aussi bien dans la façon d’évaluer ses objectifs de production que dans les moyens opérationnels pour les réaliser.

Vous souhaitez avoir une meilleure qualité de vie professionnel et vous épanouir au travail ? Recevez notre guide bien-être gratuit qui vous fournira des outils et des conseils concrets pour mieux gérer votre stress et améliorer votre qualité de vie au travail.

Comment réagir à la souffrance au travail ?

Nous connaissons tous au quotidien desnsituations qui nous sont pénibles au travail. Mais confrontés à desnincertitudes sociétales comme le chômage endémique, les discours négatifs surnle travail, l’emploi précaire, le rapport à l’emploi demeure problématique. Cenqui entraîne :
  • Perte de repères,
  • Absence de prise de recul,
  • Difficultés d’affirmation de soi,
  • Perte de confiance en soi,
  • Plaintes importantes,
  • Tendance à la victimisation, …

Il existe des moyens efficaces pour faire face au stress et prévenir la souffrance au travail. Il faut réfléchir, se poser les bonnes questions et adopter les bonnes stratégies pour s’en sortir et avoir des résultats bénéfiques comme par exemple :

1. Développer de nouvelles attitudes bienveillantes avec soi-même et les autres par des actions simples au quotidien

  • Prenez le temps de donner du sens à votre travail,
  • Reconnaissez le travail de vos collègues,
  • Établissez un contact positif et cordial avec vos collaborateurs,
  • Optimisez la communication : pratiquez l‘écoute active et désamorcez les conflits,
  • Favorisez l’entraide.

Il est important de revenir à l’essentiel et de devenir son meilleur ami. Ces attitudes favorables vous réconcilieront avec vous-même, les autres et votre travail. Elles vous permettront d’améliorer vos relations interpersonnelles et vous aideront à être plus performant mais aussi et surtout de gagner en efficacité.

2.  Rompre avec l’isolement et mettre un stop à la victimisation

  • Arrêtez de vous culpabiliser afin de réfléchir et prendre du recul par rapport à la situation. Pour cela, il est important de se recentrer sur soi-même.
  • Ne restez pas seul. Il est important de trouver des personnes qui peuvent vous aider tant à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise (proches, amis, syndicat, médecin de travail,etc.).
  • Consultez un médecin : Il peut s’avérer utile d’aller voir son médecin traitant pour se faire arrêter, afin de se protéger et prendre de la distance vis-à-vis de la structure et de la situation pathogène à l’origine du mal-être. Force est de constater, qu’il existe de nombreuses résistances. Mais si l’on persiste à travailler, le risque d’épuisement s’aggrave et l’on peut rentrer dans un état de stress chronique, et le mal-être s’installe. Une mise à distance permet petit à petit à l’énergie de revenir.

Il ne faut pas attendre de craquer pour commencer à faire ces démarches. Car cela va devenir plus difficile, voire même impossible après.

3.Consulter un psychologue pour mettre en mots, vos maux…

  • Parlez, évacuez, faites sortir ce qui ne va pas. Mais c’est souvent difficile de le faire avec un proche, un collègue ou un ami. On se sent jugé, incompris, et parfois on peut même se sentir plus mal, d’avoir parlé. Il est difficile d’avoir une écoute active, neutre, bienveillante, sans jugement, une écoute qui libère, qui fait du bien et qui permet de voir les choses différemment.
  • Consultez un psychologue qui est un professionnel formé à l’écoute a de nombreux avantages. Il sait aller à votre rythme et vous offre un regard bienveillant pour que tout-à-coup vous voyez les choses sous un angle différent. Cette prise en charge vous permet de vous reconstruire vous permet de reprendre espoir en l’avenir.
Psychologue depuis plus de 20 ans, ma prise en charge s’organise autour d’une méthodologie spécifique qui a fait ses preuves. L’accompagnement thérapeutique s’organise en plusieurs étapes aboutissant à une reconstruction identitaire et si besoin à un nouveau projet professionnel. Je me tiens à votre disposition pour vous accompagner vers le bien-être et l’épanouissement au travail.

Share on facebook
Facebook
Share on twitter
Twitter
Share on linkedin
LinkedIn