L’ère moderne a apporté de bonnes choses mais aussi de mauvaises choses pour le monde du travail. Or, rien n’a changé du point de vue humain. Certains se sentent encore comme des machines sans âme corvéables à merci. L’ennui, une activité routinière et répétitive, l’absence de reconnaissance, de complétude, d’épanouissement au travail etc., finissent par augmenter les risques psychosociaux. Sans médiation, la qualité de vie au travail se désagrège, et l’individu se replie dans un espace de travail morne. Il finit peut-être même par accepter de salir ses principes pour contenter sa hiérarchie. Cette souffrance au travail conduit à une fracture de l’ipséité, du « moi » intérieur.
