La reconnaissance de la souffrance au travail semble engagée désormais dans une judiciarisation aboutissant à la notion de réparation. Pour que la notion juridique de réparation prenne tout son sens, il faut cependant qu’un travail d’élaboration mentale des enjeux subjectifs de la situation de travail puisse se faire. Hors, c’est quelquefois par la mise en suspens des enjeux sociaux et juridiques liés au travail, que le salarié va pouvoir commencer une élaboration psychique : faire cesser, faire sortir passent alors par l’inaptitude temporaire, l’arrêt-maladie, véritables outils thérapeutiques pour les acteurs de prévention et de prise en charge.