Osez le Bonheur !

Beaucoup de gens se refusent la possibilité d’être heureux au travail et préfèrent consciemment ou pas, attendre leur retraite pour vivre.

Beaucoup de gens se refusent la possibilité d’être heureux au travail et préfèrent consciemment ou pas, attendre leur retraite pour vivre. Souvent, on préfère rêver à la vie que l’on souhaite vivre, plutôt que de la vivre tout simplement.  On a qu’une seule envie, se débarrasser du calvaire quotidien et on oublie de vivre l’instant présent. On attend le vendredi toute la semaine, l’été toute l’année, le bonheur toute une vie…

Beaucoup se refusent la possibilité de se laisser aller à l’enthousiasme, l’inspiration, la détente, ou tout simplement le bonheur au travail. Mais, attendre la retraite pour vivre augmente aussi le risque de déception. Car lorsque l’on repousse le bonheur d’échéance en échéance, en se disant que l’on sera heureux plus tard, c’est comme si nous nous résignons dans le même temps au fait d’être malheureux.

La croyance sous-jacente derrière tout cela est que joie et professionnalisme ne sont pas compatibles. J’ai connu pourtant des personnes qui m’ont particulièrement marquées, elles arboraient toujours un sourire permanent, mais on avait peine à croire qu’elles étaient réellement motivées dans leur travail. Par la suite, ces mêmes personnes ont connu des immenses succès dans leur carrière.

Je pense qu’il est totalement absurde de croire qu’une personne sereine et plein d’entrain manque de motivation. Au contraire, les gens heureux aiment généralement ce qu’ils font. D’ailleurs des études ont montré que les personnes qui s’épanouissent dans leur métier retirent de ce fait une grande satisfaction, et l’enthousiasme qu’ils éprouvent à s’améliorer sans cesse et à se dépasser n’y est pas étranger. En outre, ce sont des individus créatifs, charismatiques, sociables et ils excellent dans le travail en équipe.

A l’opposé, les gens malheureux sont souvent freinés par leurs misères personnelles et leurs insatisfactions. Ils se révèlent des personnalités difficiles, anxieux, peu conciliants, grincheux. Ils ont une tendance plus que fâcheuse à se poser en éternelles victimes, victimes des autres, de leurs responsabilités professionnelles ou de la vie en général. Ils ne sont guère constructifs car ils passent leur temps à remettre les fautes sur les autres.  En plus, ils sont complètement centrés sur eux-mêmes et peu doués pour le travail en équipe. Ils se placent toujours sur la défensive et restent sourds aux ennuis des autres. Je pense que si certains font leur chemin et réussissent, c’est en dépit de leur vague à l’âme, et non grâce à lui.

Etre heureux au travail c’est possible. Etre gentil, patient, détendu et indulgent est bénéfique et c’est même un atout, tant sur le plan professionnel que personnel.  Je peux vous garantir que vous ne deviendrez ni apathique, ni blasé, ni démotivé. Au contraire, vous vous sentirez plus inspiré, plus créatif, et encouragé à persévérer dans vos efforts. Là où d’autres ne verront que problèmes ou ennuis, vous verrez challenges, défis, solutions. De même, vous aurez une autre lecture de l’échec et des déconvenues, et vous n’y verrez que des occasions pour rebondir, des leçons à tirer, des obstacles à surmonter. Vous deviendrez plus fort et vous grandirez, car vous saurez travailler dans l’adversité. Si vous osez le bonheur, votre vie s’en ressentira tant au travail que dans la vie quotidienne et vous vous laisserez beaucoup moins envahir par les difficultés de la vie et c’est comme cela que vous allez révéler votre plein potentiel.

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